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ICEA

Institut de coopération pour l'éducation des adultes

Un intérêt incontestable pour les personnes immigrantes, les Autochtones et les personnes en situation de handicap

Population diversifiéeTrois portraits de groupes d’adultes à risque d’exclusion
Quatre personnes-ressources ont présenté les réalités des adultes immigrants, autochtones et en situation de handicap en matière de formation, de littératie et de diplomation. Elles ont à la fois dressé un portrait global et témoigné de situations concrètes. 
 
Les portraits globaux s’appuient notamment sur des données statistiques. Ces données, comparées à la situation de l’ensemble de la population québécoise ont permis de mesurer l’écart qui désavantage les trois groupes sociaux dont il était question.
Ces écarts s’expliquent en grande partie par des facteurs socioéconomique, politique, structurel, culturel et historique qui se traduisent par des obstacles à l’éducation. Les personnes-ressources ont illustré ces obstacles en relatant leurs propres parcours ou ceux de leur communauté. 
 
Les personnes immigrantes
Les personnes immigrantes ont, par exemple, de la difficulté à faire reconnaître leur diplôme ou leurs expériences professionnelles à leur juste valeur. Les mécanismes actuels traduisent souvent leurs acquis à la baisse. Les milieux de formation ne sont pas toujours adaptés ou accessibles et n’offrent pas toujours le soutien nécessaire à leur intégration à la société québécoise. Ce sont là quelques-uns des éléments apportés par Nisrin Al-Yahya et Marie-Jeanne Blain.
 
Les Autochtones
En remplacement de la personne-ressource invitée, une participante à l’activité a bien voulu présenter un bref portrait des réalités éducatives des Autochtones. Diane Labelle, directrice du First Nations Regional Adult Education Center de Kahnawake, s’est portée volontaire pour prendre la parole au pied levé. Elle a rappelé que la société québécoise et son milieu scolaire représentent une tout autre culture; ce qui rend la réussite scolaire des Autochtones plus difficile. Les étudiantes et étudiants doivent notamment quitter leur communauté pour avoir accès aux études postsecondaires. En délaissant leurs proches et leur communauté, ces personnes vivent souvent de l’isolement. Diane Labelle expliquait par ailleurs que l’absence de reconnaissance des torts générés par le « génocide » fait en sorte que l’on ne reconnaît pas les besoins spécifiques des Autochtones en matière d’éducation. La présentation de madame Labelle n’était pas prévue au programme, mais elle a été grandement appréciée. 
 
Les personnes en situation de handicap
Pour sa part, Sarah Limoges a illustré toutes les barrières à l’éducation auxquelles font face les personnes en situation de handicap. Madame Limoges est organisatrice communautaire, volet défense des droits, au sein de l’organisme Moelle épinière et motricité Québec (MÉMO-Qc). Elle a entre autres abordé les problèmes architecturaux qui rendent difficile l’accès aux lieux d’enseignement, aux différents services et au milieu de stages. Elle a aussi évoqué le manque de services, la qualité parfois déficiente des programmes spécifiquement destinés aux personnes handicapées et les stéréotypes à leur égard. Les adultes en situation de handicap qui veulent poursuivre des études font face à un obstacle majeur : l’État québécois ne leur offre plus de services gratuits à partir de 21 ans. 
 
Garantir le droit à l’éducation
Les personnes-ressources ont présenté des solutions porteuses d’espoir qui, à long terme, permettront de garantir le droit à l’éducation à toute la population adulte, quelle que soit sa condition.
 
À lire ou à voir
Au bas de cette page, sont accessibles :
  • un compte rendu plus exhaustif de cette rencontre
  • les présentations PowerPoint
  • l’enregistrement vidéo de la séance assuré par le Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine (CDEACF).
 
À voir ou revoir. 
Bonne lecture et bon visionnement!